"Si l’on applique une politique de droite, on est de droite". Evoquant le combat à venir pour les élections législatives, L. Fabius a souligné qu’il s’agissait de la "dernière élection où se décide la politique du pays d’ici 2012". Il faut refuser, a-t-il dit, le "rouleau compresseur" que serait un gouvernement qui disposerait de "tous les pouvoirs, à commencer par l’essentiel du pouvoir économique et financier".
Source : Le blog de Laurent Fabius ( http://www.laurent-fabius.net/)
"Il ne faut pas confondre débauchage et ouverture", a déclaré l’ancien Premier ministre, en évoquant les projets d’"ouverture" annoncés pour la formation du gouvernement. "C’est compliqué car nous avons affaire à des gens très habiles", a-t-il ajouté à l’occasion d’une réunion publique de soutien aux candidats socialistes des Pyrénées-Atlantiques pour les législatives. Un membre du PS qui accepterait de participer à un gouvernement formé par Nicolas Sarkozy "se mettrait automatiquement en dehors du parti", a précisé Laurent Fabius, en aparté, à l’AFP. Le député socialiste a insisté sur la "clarté nécessaire" de "l’ancrage à gauche" du parti. Il a cité l’ancien président François Mitterrand : "la droite gagne quand elle fait croire aux pauvres qu’ils doivent voter comme les riches". L’ancien Premier ministre doit poursuivre une tournée dans le Sud-Ouest, où il est venu soutenir les candidats du PS. Il a notamment prévu de participer à une réunion publique à Tarbes le 18 mai, en compagnie du député sortant Pierre Forgue.