En ne reprenant pas les propositions sur le temps de travail de la position commune, signée par la CFDT, la CGT, le Medef et la CGPME, le gouvernement a pris le risque de l'affrontement. Le ministère du travail devait rencontrer syndicats et patronat, jeudi 29 et vendredi 30 mai, pour présenter son projet de loi qui permet aux entreprises de négocier davantage de flexibilité. D'ores et déjà, les partenaires sociaux, signataires ou non de la position commune, ont exprimé leur désaccord. La présidente du Medef, Laurence Parisot, a elle même invité le gouvernement "à respecter" le texte signé. Interrogé par Le Monde, le secrétaire général de la CFDT parle de "provocation".
Propos recueillis par Rémi Barroux, Le Monde.fr du 29 Mai 2008