Priorité à gauche

A contre courant

Dans une tribune, parue dans Mediapart, Emmanuel Maurel (organisateur de l'université de La Rochelle, vice-président de la région Ile-de-France) démonte les poncifs sur le Ps paresseusement égrénés par la médiocrité médiatique. Il pointe le vrai défi pour les socialistes : renoncer au renoncement, donner corps à l'aspiration égalitaire par un projet de transformation sociale.

Les Primaires ne sont pas un substitut à la vraie rénovation (Cambadélis)

Dans cet extrait de sa "lettre à un militant qui n'en peut plus" (18/08/2009), Jean-Christophe Cambadélis, pourtant promoteur des primaires depuis des années, déplore le fait que cette belle idée ne vienne qu'amplifier les querelles d'égos.

Ne pas se tromper de primaire... (H. Weber)

 Dans un "point de vue" publié par Libération (09/07/09), le député européen Henri Weber invite à la réflexion sur l'organisation d'une primaire présidentielle qui ne manque pas son objet... D'où il ressort que le PS ferait mieux de viser une bonne primaire des socialistes que de prétendre à une aventureuse et ingérable primaire de toute la gauche. En revanche, il importe de réussir le regroupement des forces de gauche sur le fond.

Un candidat commun désigné par des Etats-Généraux de la gauche (Lienemann / Quilès)

Pour choisir un candidat de gauche en position de gagner, la procédure comptera, bien sûr (périmètre et processus de désignation), mais la stratégie et le contenu politiques compteront bien plus encore. Et la stratégie la plus sûre pour affronter le candidat sortant de la droite est de lui opposer un front uni et un candidat unique de la gauche, seuls capables de créer la dynamique nécessaire. Pour cela, Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès, dans une tribune publiée par Le Monde, proposent que soit négocié un accord unitaire (incluant les législatives) mais aussi de mobiliser, au-delà des appareils, toutes les forces de gauche dans des Etats-Généraux.

Primaires, une usine à gaz pour gauche maso (B.Poignant)

Beaucoup d'arguments dans cette tribune du maire socialiste de Quimper ! Pour lui, il serait plus utile de cerner les qualités nécessaires pour devenir Président (les candidats à 47% au 2nd tour sont légion, ceux à 50% sont très rares) que de se lancer dans la campagne éliminatoire prônée par Montebourg, qui afficherait la division pour le plus grand profit de Sarkozy.