Par Pierre Marcelle, Liberation.fr du 24 janvier 2008
Vous démontiez la machine…
«Même parvenu, Notre précieux Souverain ne trouva point la paix en lui-même, tant il restait secoué par des nervosités. Qui l’a vu fixe et arrêté ? Il ne bougeait que par ressorts. Si vous le retardiez dans sa course, vous démontiez la machine.» Sur cet extrait - auquel M. de La Bruyère (celui des Caractères) prête la plume - s’ouvre la Chronique du règne de Nicolas Ier, grand petit ouvrage de Patrick Rambaud, dont l’opportunité promet un succès considérable autant qu’assassin. (Ou ce serait à n’y rien comprendre.)