Dans quel état d’esprit êtes-vous à quelques jours de l’échéance municipale ? En 2001, vous étiez le challenger. Là, vous êtes le favori…
En 2001, il fallait « changer d’ère », et je crois que nous avons répondu à cet objectif, en remettant Paris en mouvement. Un seul chiffre : notre ville avait perdu 170 000 habitants entre 1975 et 2000, elle en a regagné 44 000 depuis. C’est bien la preuve d’une dynamique nouvelle. Désormais, nous voulons lui donner un « temps d’avance », l’inscrire comme un acteur central du XXIème siècle, qui sera résolument urbain.
Marielle de Sarnez reconnaît que son projet converge avec le vôtre sur de nombreux thèmes : logement, transports, aide aux sans domicile… Vous avez dit, depuis le début de la campagne que les éventuelles alliances devaient se faire sur les questions de fond. On y est, non ?
Non, on n’y est pas .../...