« 2009 : l'instabilité sociale va s'aggraver | Accueil | Sarkozy abandonne la France à la crise économique (J. Généreux) »

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

Lancelot

Chers camarades,

tout d'abord bravo pour ce site que je découvre grâce au mail reçu !

J'espère que vous laisserez une petite place pour le modeste militant socialiste que je suis, malgré le fait que je ne soutienne pas la candidature de Mme Royal !

Des réunions ou rencontres sont-elles prévues ? Quel est le programme de ce nouveau groupe ? Comment comptez-vous peser lors du prochain congrès ? Autour de qui ?

Merci pour votre réponse, votre transparence vous honorera.

Amicalement,
Luc Mandret (PS-18ème CGO)

Corbière Alexis

Félicitations pour vos travaux.

Bon courage à toute l'équipe de Priorité à Gauche.

Fraternellement,

Alexis Corbière

Thierry Recher

Bonjour à vous !

En fait, je réagis à..la réaction d'Edouard de l'Ouest. Les 35 heures sont autant une avancée sociale, et causent autant de bouleversements à contrôler que les précédentes avancées qui ont jalonné le siècle dernier. Chaque fois, les mêmes réactions négatives, toujours la même peur de contraintes sur l'entreprise, de coût irratrapable pour l'économie. Pourtant, ceux qui aujourd'hui critiquent les 35 heures ne songeraient pas une seconde à revenir sur les 39h ou 40h, ou le jour de repos hebdomadaire, ou encore les congés payés ou les règlements sur le travail des enfants !
Donc ce problème est un faux problème.
Quant au persiflage, assez réactionnaire, pour tout dire, et nourri de cet éternel machisme sous-jacent de la société française, il date, lui aussi, d'un autre âge. Faut-il rappeler la déshérence dans laquelle se trouvait le PS en 2002 ? Doit-on rappeler l'éloignement de l'électorat populaire - un comble ! - au mome nt où une droite parmi les plus dures entamait un règne sans partage ?
Le mérite de Ségolène Royal est d'abord et précisément là: rappeler certains principes de bases, rappeler quelques fondamentaux à ceux qui, dans le parti, avaient tendance à oublier que l'accompagnement tranquille du libéralisme n'est pas la seule voie. Ces gestionnaires sympathiques mais loin du peuple, ces économistes de gauche très sympathiques aux Medef n'ont pas aimé, on s'en doute, que quelqu'un - une femme, qui plus est, avouons-le ! - viennent leur rappeler à quel point les citoyens devaient revenir au centre des décisions qui les concernent. A quel point un regard de gauche se devait de balayer tout le spectre de la société française, tous ses symboles, toutes ses valeurs. Et qu'il n'était plus question de se recroqueviller sur les classiques devenus stériles, auxquels les gens n'adhèraient plus.
La "révolte intacte" qu'il faut garder au coeur, comme le dit Ségolène Royal, doit aider à avancer, pas à camper sur des traditions politiques immobiles.
C'est cela qui explique l'afflux de nouveaux adhérents qui, presque tous, retrouvent l'esprit, le parfum, l'authenticité des combats de 81, grâce à elle.
Une vraie gauche qui avance, et plus de ces postures figées qu'on ne croit plus. Bien sûr, Dominique Strauss-Kahn personnalise à sa façon cette volonté d'avancer, mais son baluchon ne semble pas assez rempli du souvenir de la gauche populaire, ce qui, s'il effraie moins la droite, ne séduit plus assez la gauche.
Ségolène Royal, par la proximité revendiquée avec le peuple, par le mouvement qu'elle propose à tous, peut-être trop brutal, peut-être trop profond ou trop rapide, est une chance pour le PS avant d'en être une pour la France.

Gilbert SOULET

Salut à tous,

Les 7, 8 et 9 septembre D&S organisait ses réflexions en présence de Marie-Noëlle Lienemann, Benoit Hamon, Michaël Moglia, Gérard Filoche et qqs autres;
Tenter de fédérer les gauches du PS dans l'espoir de l'ancrer à gauche;
Bien sûr que des camarades comme Marc Dollez, Henri Emmanuelli et Jean-Luc Melenchon... auraient permis un plus, et même un gros plus; Ne sommes-nous pas tous d'accord pour faire du principe:
La Démocratie comme méthode, et
Le Socialisme comme objectif,
un combat commun?
Qu'en pensez-vous?
Mon amitié,
Gilbert de Pertuis en Luberon.

Dominique Millécamps

Quel dommage de faire un si beau blog, illustré par des militants qui défendaient les plus modestes (Louise Michel, Jean Jaurès...) pour passer le plus clair de votre temps à critiquer la candidate que les militants du Parti Socialiste ont choisi pour les représenter lors de l'élection présidentielle.

Voulez-vous que je vous donne une information capitale ? L'ennemi contre qui nous devons nous battre s'appelle Nicolas Sarkozy mais je n'ai rien remarqué de particulièrement combatif sur ce site le concernant.

Continuez comme ça, pendant ce temps, nous qui militons véritablement auprès des citoyens, nous récoltons leurs récriminations sur ce parti qui passe son temps à se chamailler mais ne les défends absolument pas.

En 2012, peu importe qui sera le candidat du Parti Socialiste, il y aura à nouveau des larmes, non pas de joie mais de chagrin, dans la rue de Solférino.

Je n'espère pas trop que vous laissiez passer ce message. En tout cas, si je ne le vois pas apparaître dans quelques jours, mon opinion sera confirmée sur votre sincérité.

Priorité à Gauche

Réponse à Dominique Millécamps, sur ce site et Ségolène Royal.
Dès que les adhérents du Ps ont désigné cette candidate, sur la foi des sondages ("c'est la seule qui peut gagner") et sous la pression des médias dominants, nous savions que c'était la plus mauvaise manière de s'y prendre pour battre la droite, c'est à dire en allant sur son terrain et en épousant certaines de ses idées. Nous avons pourtant fait cette campagne (voir nos "Carnets de campagne"), notamment sur les thèmes que Royal a ensuite renié (augmentation salariale, temps de travail).
Nous ne cessons ici, par des dizaines d'articles, de démonter le discours sarkozien et d'incarner, par des arguments et propositions, les valeurs de la gauche. Mais cela ne peut passer par un alignement sur une personnalité qui prône un "Blairisme" à la française, a proposé de nommer Bayrou comme Premier ministre et a récemment bafoué notre engagement collectif d'imposer un référendum sur le traité européen.
Et nous sommes persuadés que, comme beaucoup d'électeurs de gauche, les adhérents socialistes l'ont maintenant enfin compris./.

sam

Je vous soutiens à 100% et je sais que je ne suis pas le seul.Sympathisant socialiste j'attend avec impatience ce qui sortira du congrés de Reims. Si vous êtes majoritaires alors les citoyens, militants, adhérents reviendront vers le PS...Si non, et bien on ira voir ailleurs.
Bon courage et bonne chance à vous tous.

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.