Ce 22 mars, journée mondiale de l'eau, la députée européenne, rapporteure des directives–cadres sur l'eau, estime que les candidats à la présidentielle doivent s'engager plus fortement à restaurer le bon état écologique de nos rivières, fleuves et nappes phréatiques d'ici 2015 en conformité avec nos engagements européens.
Elle s'étonne du silence des candidats sur cet enjeu majeur, alors que notre pays accumule de graves retards et n'atteindra pas les objectifs fixés par la directive–cadre sur l'eau faute de moyens et de mobilisation.
Les récentes menaces de la Commission européenne (qui prévoit une amende de 28 millions d'€ assortie d'astreintes journalières pour enfreinte aux limites autorisées de nitrates dans l'eau en Bretagne) sont hélas significatives de nos insuffisances et appellent une réaction urgente.
La récente loi sur l'eau n'est pas à la hauteur du défi : une loi de programmation s'impose, avec son financement. Au moment où les multinationales de l'eau accumulent des profits très importants, il est sans doute possible de trouver là des financements pour dépolluer nos eaux !
L'Union européenne engage une stratégie de restauration du bon état écologique des eaux marines, afin de protéger l'avenir de nos mers et océans mais aussi de la pêche, tant les ressources halieutiques sont menacées.
Marie-Noëlle Lienemann
s'étonne des freins que la France met à l'élaboration d'une directive ambitieuse sur ce sujet alors même que notre pays est concerné au premier chef : importance du littoral, tourisme et qualité de vie, pêche et activités économiques.
La signature par les candidats du pacte écologique de Nicolas Hulot ne vaut pas solde de tout compte ! Il ne faut pas oublier l'eau... Or sa défense et sa protection sont encore les grands absents de la campagne présidentielle.
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