Militants socialistes à Paris, nous sommes convaincus qu'il faut dialoguer et rassembler à gauche. Voici quelques réflexions qui fondent notre engagement. Audrey Aït Kheddache (2e), Violette Attal-Lefi (maire-adjointe du 12e), Dominique Baillet (CA Ps 19e), Claude Bouchafa (15e), Daniel Chassagne (19e), Christian Gentil (18e), Nicolas Goarant (20e, secr fédéral Ps-75), Xavier Golczyk (maire-adjoint du 19e), Jean-Marcel Guillaume (7e), François Henry (CA Ps 20e), Pierre Jacobs (maire-adjoint du 18e), Pierre Lefébure (CA Ps 20e), Jean-Pierre Martin (18e), Salomé Meirs-Naem (élue municipale du 10e), Bertrand Périssé (12e, secr fédéral Ps-75), Yann Proust (CA Ps 12e), Fredericke Rousseau (3e), Frédéric Sans (20e), Bertrand Vasnier (CA Ps 15e), Gérard Zaepfel (Ministère Finances). Contact : [email protected]
Ce site veut renforcer la belle cause du socialisme républicain. Sans manichéisme, il accueillera idées et opinions (pourquoi pas les vôtres ?), mutualisera infos sociales et politiques, pour compléter la boîte à outils citoyenne. Notre conviction est que le vieux combat pour l'émancipation et l'égalité ne doit pas faiblir. Car l'injustice ou l'aveuglement marquent encore le temps présent, malgré la formidable avancée du savoir, du développement et des échanges.
RESISTER
Aucune révérence, donc, de notre part, envers l'insolente domination de l'argent et le règne de la concurrence marchande, qu'il faut réduire par la contrainte publique pour la redistribution et le juste-échange, et non pas exacerber au risque de la misère maintenue, de la standardisation culturelle et du désastre écologique.
Aucune indulgence non plus pour le mépris des droits et libertés, qu'il soit extrême dans la dure réalité des dictatures (comme en Chine), ou ponctuel dans nos pays libres (comme les peines‑planchers automatiques prônées par l'Ump, ou autres coups de menton sécuritaires qui ne devraient pas avoir leur place à gauche).
PROPOSER
Si l'on veut le pain et les roses, la République jusqu'au bout, la liberté pour tous, il faut les construire, en responsabilité :
– Défendre les conquêtes sociales (Sécu, 35 heures), sans s'en excuser devant les médias dominants, mais aussi les étendre et les renouveler face aux situations d'aujourd'hui (ainsi, le droit opposable au logement... et les moyens pour l'appliquer) ;
– Inventer le possible, avec toute la société, et engager la puissance publique (lois, Etat, collectivités, services publics) pour instaurer et garantir le vivre ensemble, du local à l'international.
Sur la scène politique, nous préfèrerons à l'image le courage, et à la flatterie de l'opinion, l'engagement sur des solutions.
INFORMER ET DEBATTRE
La gauche s'incarne dans des mouvements, organisations et positions institutionnelles, que nous contribuerons à mieux faire connaître, mais aussi à jauger à l'aune de leur propre idéal.
Aucune étiquette, aucun galon, jamais, n'a certifié le bien-fondé d'une politique. Le débat et le libre examen sont donc utiles pour enrichir, rassembler, nuancer et, au besoin, corriger la trajectoire.
Riche de sa tradition, consciente aussi de ses douloureux ratés, la gauche est une quête collective, celle de la devise républicaine française. Essayons de nous en montrer dignes./.
Chers camarades,
tout d'abord bravo pour ce site que je découvre grâce au mail reçu !
J'espère que vous laisserez une petite place pour le modeste militant socialiste que je suis, malgré le fait que je ne soutienne pas la candidature de Mme Royal !
Des réunions ou rencontres sont-elles prévues ? Quel est le programme de ce nouveau groupe ? Comment comptez-vous peser lors du prochain congrès ? Autour de qui ?
Merci pour votre réponse, votre transparence vous honorera.
Amicalement,
Luc Mandret (PS-18ème CGO)
Rédigé par : Lancelot | 12 avril 2007 à 18h05
Félicitations pour vos travaux.
Bon courage à toute l'équipe de Priorité à Gauche.
Fraternellement,
Alexis Corbière
Rédigé par : Corbière Alexis | 13 avril 2007 à 00h48
Bonjour à vous !
En fait, je réagis à..la réaction d'Edouard de l'Ouest. Les 35 heures sont autant une avancée sociale, et causent autant de bouleversements à contrôler que les précédentes avancées qui ont jalonné le siècle dernier. Chaque fois, les mêmes réactions négatives, toujours la même peur de contraintes sur l'entreprise, de coût irratrapable pour l'économie. Pourtant, ceux qui aujourd'hui critiquent les 35 heures ne songeraient pas une seconde à revenir sur les 39h ou 40h, ou le jour de repos hebdomadaire, ou encore les congés payés ou les règlements sur le travail des enfants !
Donc ce problème est un faux problème.
Quant au persiflage, assez réactionnaire, pour tout dire, et nourri de cet éternel machisme sous-jacent de la société française, il date, lui aussi, d'un autre âge. Faut-il rappeler la déshérence dans laquelle se trouvait le PS en 2002 ? Doit-on rappeler l'éloignement de l'électorat populaire - un comble ! - au mome nt où une droite parmi les plus dures entamait un règne sans partage ?
Le mérite de Ségolène Royal est d'abord et précisément là: rappeler certains principes de bases, rappeler quelques fondamentaux à ceux qui, dans le parti, avaient tendance à oublier que l'accompagnement tranquille du libéralisme n'est pas la seule voie. Ces gestionnaires sympathiques mais loin du peuple, ces économistes de gauche très sympathiques aux Medef n'ont pas aimé, on s'en doute, que quelqu'un - une femme, qui plus est, avouons-le ! - viennent leur rappeler à quel point les citoyens devaient revenir au centre des décisions qui les concernent. A quel point un regard de gauche se devait de balayer tout le spectre de la société française, tous ses symboles, toutes ses valeurs. Et qu'il n'était plus question de se recroqueviller sur les classiques devenus stériles, auxquels les gens n'adhèraient plus.
La "révolte intacte" qu'il faut garder au coeur, comme le dit Ségolène Royal, doit aider à avancer, pas à camper sur des traditions politiques immobiles.
C'est cela qui explique l'afflux de nouveaux adhérents qui, presque tous, retrouvent l'esprit, le parfum, l'authenticité des combats de 81, grâce à elle.
Une vraie gauche qui avance, et plus de ces postures figées qu'on ne croit plus. Bien sûr, Dominique Strauss-Kahn personnalise à sa façon cette volonté d'avancer, mais son baluchon ne semble pas assez rempli du souvenir de la gauche populaire, ce qui, s'il effraie moins la droite, ne séduit plus assez la gauche.
Ségolène Royal, par la proximité revendiquée avec le peuple, par le mouvement qu'elle propose à tous, peut-être trop brutal, peut-être trop profond ou trop rapide, est une chance pour le PS avant d'en être une pour la France.
Rédigé par : Thierry Recher | 26 avril 2007 à 10h08
Salut à tous,
Les 7, 8 et 9 septembre D&S organisait ses réflexions en présence de Marie-Noëlle Lienemann, Benoit Hamon, Michaël Moglia, Gérard Filoche et qqs autres;
Tenter de fédérer les gauches du PS dans l'espoir de l'ancrer à gauche;
Bien sûr que des camarades comme Marc Dollez, Henri Emmanuelli et Jean-Luc Melenchon... auraient permis un plus, et même un gros plus; Ne sommes-nous pas tous d'accord pour faire du principe:
La Démocratie comme méthode, et
Le Socialisme comme objectif,
un combat commun?
Qu'en pensez-vous?
Mon amitié,
Gilbert de Pertuis en Luberon.
Rédigé par : Gilbert SOULET | 13 septembre 2007 à 07h53
Quel dommage de faire un si beau blog, illustré par des militants qui défendaient les plus modestes (Louise Michel, Jean Jaurès...) pour passer le plus clair de votre temps à critiquer la candidate que les militants du Parti Socialiste ont choisi pour les représenter lors de l'élection présidentielle.
Voulez-vous que je vous donne une information capitale ? L'ennemi contre qui nous devons nous battre s'appelle Nicolas Sarkozy mais je n'ai rien remarqué de particulièrement combatif sur ce site le concernant.
Continuez comme ça, pendant ce temps, nous qui militons véritablement auprès des citoyens, nous récoltons leurs récriminations sur ce parti qui passe son temps à se chamailler mais ne les défends absolument pas.
En 2012, peu importe qui sera le candidat du Parti Socialiste, il y aura à nouveau des larmes, non pas de joie mais de chagrin, dans la rue de Solférino.
Je n'espère pas trop que vous laissiez passer ce message. En tout cas, si je ne le vois pas apparaître dans quelques jours, mon opinion sera confirmée sur votre sincérité.
Rédigé par : Dominique Millécamps | 10 juin 2008 à 18h52
Réponse à Dominique Millécamps, sur ce site et Ségolène Royal.
Dès que les adhérents du Ps ont désigné cette candidate, sur la foi des sondages ("c'est la seule qui peut gagner") et sous la pression des médias dominants, nous savions que c'était la plus mauvaise manière de s'y prendre pour battre la droite, c'est à dire en allant sur son terrain et en épousant certaines de ses idées. Nous avons pourtant fait cette campagne (voir nos "Carnets de campagne"), notamment sur les thèmes que Royal a ensuite renié (augmentation salariale, temps de travail).
Nous ne cessons ici, par des dizaines d'articles, de démonter le discours sarkozien et d'incarner, par des arguments et propositions, les valeurs de la gauche. Mais cela ne peut passer par un alignement sur une personnalité qui prône un "Blairisme" à la française, a proposé de nommer Bayrou comme Premier ministre et a récemment bafoué notre engagement collectif d'imposer un référendum sur le traité européen.
Et nous sommes persuadés que, comme beaucoup d'électeurs de gauche, les adhérents socialistes l'ont maintenant enfin compris./.
Rédigé par : Priorité à Gauche | 16 juin 2008 à 09h43
Je vous soutiens à 100% et je sais que je ne suis pas le seul.Sympathisant socialiste j'attend avec impatience ce qui sortira du congrés de Reims. Si vous êtes majoritaires alors les citoyens, militants, adhérents reviendront vers le PS...Si non, et bien on ira voir ailleurs.
Bon courage et bonne chance à vous tous.
Rédigé par : sam | 08 septembre 2008 à 16h29