(juin 09) Marie-Noëlle Lienemann, députée européenne sortante du Ps, rend compte de la première réunion du nouveau groupe "socialiste et démocrate" au Parlement européen. Malgré la défaite subie, "business as usual" en quelque sorte.
Tous sont là, les anciens et les nouveaux députés, pour ces réunions de groupe jusqu'au 14 juillet, date où nos nouveaux collègues nous remplaceront officiellement...
Ça commence mal, un discours du doyen d’âge qui ne ressemble à rien ni personne, et ne dit mot du changement de nom du groupe. Celui-ci n’est plus le groupe du parti des socialistes européens. Il est désormais l'alliance progressiste des socialistes et démocrates au Parlement européen. Il accueille en son sein les centristes italiens !
On change le nom mais on ne change pas une équipe qui perd : Martin Schultz, ancien président du groupe a été réélu. Aucun débat n'a eu lieu sur les raisons de la défaite des sociaux démocrates, sur les conditions d'un sursaut.
Les petites affaires habituelles (répartition des postes, des bureaux) occupent davantage les esprits. Hélas !
Un seul point positif : Martin Schultz a affirmé que le groupe ne voterait pas pour la reconduction de Barroso et que ce vote ne devait pas avoir lieu en juin...
Un gros point négatif: il défend la poursuite de l'accord technique entre le PPE (la droite) et le PSE, qui organise l'alternance d'un président de gauche au Parlement européen, puis un de droite. Bref la confusion continue.
Les défaites ne sont pas nécessairement bonnes conseillères, comme les crises ne portent pas automatiquement une demande de gauche !
Rien n'est jamais acquis : ni la force, ni la faiblesse. Voilà pourquoi le volontarisme est indispensable./.
26 juin 09