Priorité à gauche

Ne pas se tromper de primaire... (H. Weber)

 Dans un "point de vue" publié par Libération (09/07/09), le député européen Henri Weber invite à la réflexion sur l'organisation d'une primaire présidentielle qui ne manque pas son objet... D'où il ressort que le PS ferait mieux de viser une bonne primaire des socialistes que de prétendre à une aventureuse et ingérable primaire de toute la gauche. En revanche, il importe de réussir le regroupement des forces de gauche sur le fond.

Un candidat commun désigné par des Etats-Généraux de la gauche (Lienemann / Quilès)

Pour choisir un candidat de gauche en position de gagner, la procédure comptera, bien sûr (périmètre et processus de désignation), mais la stratégie et le contenu politiques compteront bien plus encore. Et la stratégie la plus sûre pour affronter le candidat sortant de la droite est de lui opposer un front uni et un candidat unique de la gauche, seuls capables de créer la dynamique nécessaire. Pour cela, Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès, dans une tribune publiée par Le Monde, proposent que soit négocié un accord unitaire (incluant les législatives) mais aussi de mobiliser, au-delà des appareils, toutes les forces de gauche dans des Etats-Généraux.

Primaires, une usine à gaz pour gauche maso (B.Poignant)

Beaucoup d'arguments dans cette tribune du maire socialiste de Quimper ! Pour lui, il serait plus utile de cerner les qualités nécessaires pour devenir Président (les candidats à 47% au 2nd tour sont légion, ceux à 50% sont très rares) que de se lancer dans la campagne éliminatoire prônée par Montebourg, qui afficherait la division pour le plus grand profit de Sarkozy.

Primaire, projet, union… Comment réussir l’alternance de gauche ?

Notre blog ouvre un dossier sur la gauche face à l'échéance de 2012. Gagner les prochaines élections générales est une responsabilité considérable qu'ont en partage les électeurs, militants et dirigeants qui veulent mettre un terme à une décennie de gouvernement anti-social. Deux chantiers nous paraissent essentiels, et liés : bâtir un discours et un projet mobilisateurs pour le monde du travail, unir les forces et l'électorat de la gauche.

Taxe Rocard bonne seulement à renforcer les inégalités

Marie-Noëlle Lienemann estime que les propositions de Michel Rocard discréditent l’idée, pourtant essentielle pour l’avenir, d’une « taxe carbone ». Au lieu de servir à Sarkozy d'alibi "de gauche" pour taxer la consommation d'énergie, voici ce qu'il conviendrait de faire : imposer les produits les plus chargés en carbone, pour réorienter l'investissement et favoriser une localisation plus écologique de la production.

Le Ps français n'a pas voté pour le conservateur élu président du Parlement européen

L'information ayant été éludée par les grands médias audiovisuels, voici un aperçu des positions prises pour l'élection à la présidence, dans un Parlement européen qui n'a jamais été aussi à droite qu'aujourd'hui.

Fabius, un cran au-dessus

A contre-courant des invectives brouillonnes et fratricides dont se délecte le tout-venant médiatique dans sa curée anti-socialiste, une interview de Laurent Fabius dans Le Parisien du 19/7/09. Maîtrisée, unitaire, offensive, éclairante. A noter une phrase qui trace la voie pour 2012 : "Le PS n’imposera pas son candidat aux autres partis de gauche..."

Contre la privatisation de La Poste

En juillet 2008 ont été annoncées la transformation de La Poste en société anonyme et l’ouverture de son capital. Ce processus de privatisation est enrayé par la crise des marchés financiers et l'opposition de nombreux Français, mais pas abandonné par le gouvernement. Pour un référendum sur le service public postal, signons l'appel unitaire des partis, syndicats et associations de gauche.     C’est ici

Lienemann : Affligeant conclave post-électoral des socialistes européens

 (juin 09) Marie-Noëlle Lienemann, députée européenne sortante du Ps, rend compte de la première réunion du nouveau groupe "socialiste et démocrate" au Parlement européen. Malgré la défaite subie, "business as usual" en quelque sorte.

Sortir de la crise par la gauche

Pour établir un diagnostic de la crise actuelle et proposer les voies d’une économie plus efficace et plus juste, le club Gauche Avenir a réuni, le 4 avril 2009, des personnalités bien connues –comme les économistes Jean-Luc Gréau et Christophe Ramaux, ou l’ancien ministre du travail Jean Auroux– ainsi que des syndicalistes et de jeunes universitaires. Ici, une synthèse de ce colloque par Bertrand Périssé, animateur de ce site.